Ça roule comment aujourd’hui ?
Notre commission Mobilité a eu l’occasion de visiter le service de l’information et de la régulation automatique de la circulation (SIRAC) et de découvrir comment ça marche.
Nous étions curieux de rencontrer ces travailleurs de l’ombre qui régulent aussi bien le trafic routier que celui des transports en commun. Nous n’avons pas été déçus !
La pièce principale comporte des dizaines d’écrans qui transmettent en direct les vidéo-surveillances présentes dans toute l’Eurométropole.
En son milieu, le plus grand écran représente la carte de celle-ci avec des voyants de couleurs de toutes sortes.
C’est ici que les feux tricolores sont contrôlés, que les feux pour les trams sont modulés et que les autorisations de circulation sont passées au crible.
Le SIRAC de Strasbourg s’appuie sur une vingtaine d’agents qui se relayent jour et nuit pour assurer une permanence 24h/24h. C’est impressionnant à voir !
Dans le cadre de notre autosaisine sur les transports en commun, nous nous interrogions de savoir si les informations que le SIRAC collecte, peuvent être utiles lorsque les politiques publiques sont mises en place.
Effectivement, nombre de ces données ont déjà été utilisées de la sorte même si toutes ne sont pas partagées avec le public.
Nous avons pu échanger sur le grand contournement ouest (CGO) et apprendre que ce sont eux qui géreront les radars de covoiturage, dont ils attendent la prochaine mise en route. Puisque c’est d’actualité, nous avons fini notre visite sur la question de l’automatisation d’une telle régulation de la mobilité, notamment grâce aux IA.
Si plusieurs villes de France en ont déjà injecté dans la régulation de leur trafic, Ville et Eurométropole de Strasbourg reste sur la réserve et attend que des expérimentations plus concrètes voient le jour.